Pourquoi certains conteneurs ne peuvent pas être revendus ?

En fonction de leur état de dégradation, certains conteneurs ne peuvent pas être revendus. Nous vous expliquerons les signes permettant de distinguer ceux qui peuvent être cédés de ceux qui ne le peuvent pas.

Les principaux facteurs de conteneurs invendables

Le temps laisse forcément des traces sur un container. Quels sont les défauts les plus fréquemment observés ? On distingue tout d’abord la rouille. Sous l’effet de l’humidité et du sel, le métal se corrode. Les conteneurs stockés dehors, exposés aux intempéries, sont tout particulièrement vulnérables à ce phénomène. Le risque de voir le conteneur se détériorier est bien réel quand il n’est pas entretenu soigneusement. Attention, une simple surface rouillée n’est pas trop grave, elle ne rend pas un box systématiquement inutilisable, loin de là. Mais si des trous dans la structure du container surviennent, l’étanchéité disparaît.

Des empilements aux manipulations brutales (lors des opérations de chargement et déchargement) en passant par les impacts lors d’un transport maritime, les chocs répétés ne sont pas conséquence sur les parois qui se déforment et peuvent affaiblir mécaniquement la structure. Une tôle cabossée peut sembler anodine, mais en cas de déformation trop marquée, elle compromet l’alignement du container et fragilise son ossature. Un flanc affaissé peut empêcher un bon empilage ou rendre le transport plus risqué, aboutissant à un conteneur invendable.

Dans certains cas, l’infiltration provoquée par de petites fissures va inexorablement avoir un effet délétère sur l’intérieur du caisson, avec notamment des risques de moisissures et de détérioration des biens qui sont entreposés.

Le plancher est un autre élément qui est susceptible d’être endommagé au fil du temps. Des charges trop lourdes ou des produits agressifs peuvent abîmer le sol du box, au point qu’il devient impossible de le marcher dessus ou d’y poser des matériaux en toute sécurité. Et comme conséquence, une interdiction de la vente pour son propriétaire.

Les zones des conteneurs à vérifier lors d’un négoce

Pour les raisons précédemment énoncées, il est donc important d’inspecter attentivement chaque caisson, dans le cadre d’un négoce. Intéressez-vous d’abord au plancher du caisson. S’il est abîmé, gondolé, fragilisé par l’humidité, il peut compromettre la solidité de l’ensemble. Les parois du container doivent aussi être scrutées, elles doivent être rigides et seule une corrosion superficielle, qui n’affaiblit pas le métal, est en principe autorisée.

Ensuite, prenez le temps d’examiner l’état des portes. En toute logique, elles s’ouvrent et se ferment sans forcer, sans jeu excessif ni résistance anormale. Si l’une d’elles coince ou frotte, c’est peut-être un signe de déformation du cadre. Vérifiez aussi l’état des joints et du système de verrouillage. Un container dont les portes ne ferment pas correctement risque de ne plus être étanche. Par ailleurs, si les barres de fermeture sont tordues ou grippées, l’accès devient difficile, voire impossible sans réparation.

Le toit est une autre partie du conteneur à scruter. qui subit forcément les aléas climatiques lors du transport maritime. Il vous incombe également de bien analyser l’intérieur du caisson. Odeurs suspectes, traces d’humidité, résidus chimiques… Certains modèles d’occasion (dernier voyage) ont transporté des substances nocives.

InBox Container : des conteneurs premier voyage en parfait état

Chez In’Box Container, on trouve notamment une offre de conteneurs premier voyage. Ce type de container présente un état très proche du neuf, bien qu’il ait déjà traversé les mers depuis la Chine, chargé à pleine capacité, jusqu’à sa première destination. Son certificat d’authenticité vous garantit sa navigabilité pendant cinq ans à compter de sa fabrication. Parfaitement étanche à l’air et à la lumière, il répond aux exigences de la Convention pour la Sécurité des Conteneurs (CSC). Ce document vous permet de l’utiliser en transport multimodal pendant cinq ans après sa sortie d’usine.

Comme tout conteneur maritime, il n’a pas été ménagé. Vous pourriez remarquer des traces liées à son premier voyage : des marques de manutention à l’intérieur comme à l’extérieur, des bosses, des griffures sur les montants, parfois accompagnées de points de rouille (propre à l’acier CORTEN). Certains défauts d’alignement des crémones peuvent aussi apparaître, sans pour autant compromettre l’ouverture et la fermeture des portes en usage transport. Attention également à l’emplacement choisi ou la façon dont vous avez posé le container, qui peut rendre son ouverture délicate. Soulignons, qu’en tant qu’acheteur, vous bénéficiez de la garantie légale d’éviction et des vices cachés.

Éviter une non-conformité en vue d’une éventuelle revente

Une fois votre conteneur acheté et livré, il vous appartient d’en prendre soin sur la durée, et même avant cela, d’optimiser son installation. Assurez-vous de le poser correctement à niveau. Un sol irrégulier, en pente ou instable, comme la terre ou le sable, peut provoquer une légère torsion de la structure. Résultat ? Les portes risquent de mal s’ouvrir ou de ne pas se fermer correctement. Si le terrain est meuble, surélevez le container pour éviter les remontées d’humidité. Placé directement au sol, son plancher pourrait absorber l’eau, favorisant moisissures et dégradations. Des cales ou des plots adaptés assurent une meilleure isolation et prolongent sa durée de vie.

Vous retrouvez chez In’Box Container parmi les solutions d’entretien existantes la peinture antirouille. Ce produit isole le métal de l’air et de l’eau, empêchant la corrosion de s’installer. D’autres pièces détachées sont disponibles tels que les joints étanches qui ont pour fonction d’assurer la protection contre l’humidité et les infiltrations. Avec le temps, ils peuvent se fissurer ou perdre leur efficacité, mettant en péril l’étanchéité du container. Le plancher, lui, subit les charges, l’humidité et l’usure. Pour éviter qu’il ne se déforme et ne devienne inutilisable, vous pourriez songer à le remplacer par un nouvel exemplaire, que nous pouvons aussi vous fournir.